Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, punks avant l'heure, insouciants et brutalement hédonistes, lancés éperdument dans une cavale éternelle. C'est atterrant de misogynie, couillon, destructeur, et pourtant. Ça me fait penser à quand j'étais gamin, quand je voyais presque tout à travers les yeux de mes parents. Ça me fait me projeter dans la jeunesse de mes parents. Plutôt début 80s que début 70s en vrai, mais qu'importe. C'est comme Playtime, j'ai l'impression qu'il y a un bout de moi là-dedans, même si c'est un passé et une France que je n'ai jamais connus.
Pas pour dire que c'était mieux avant. Mais ça me fait voyager. Bertrand Blier a la mise en scène soucieusement bienveillante pour un duo antipathique, et les acteurs apparaissent dans une succession improbable, tous avec la vingtaine encore dans les yeux, Miou-Miou, Isabelle Huppert qui en fait déjà un peu trop, Thierry Lhermitte, même Gérard Jugnot avec les tifs qui commencent déjà à se faire la malle. Et Brigitte Fossey. Et Jeanne Moreau.
Jean-Claude et Pierrot, qui détestent le monde parce que celui-ci leur rend si bien. Parce que l'argent achète tout, alors le mieux à faire c'est de l'offrir. Seuls contre tous, avec quelques femmes sur la route. On se demande comment la pellicule a pu capturer une pensée, une époque. Ça me fait voyager.
Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, punks avant l'heure, insouciants et brutalement hédonistes, lancés éperdument dans une cavale éternelle. C'est atterrant de misogynie, couillon, destructeur, et pourtant. Ça me fait penser à quand j'étais gamin, quand je voyais presque tout à travers les yeux de mes parents. Ça me fait me projeter dans la jeunesse de mes parents. Plutôt début 80s que début 70s en vrai, mais qu'importe. C'est comme Playtime, j'ai l'impression qu'il y a un bout de moi là-dedans, même si c'est un passé et une France que je n'ai jamais connus.
Pas pour dire que c'était mieux avant. Mais ça me fait voyager. Bertrand Blier a la mise en scène soucieusement bienveillante pour un duo antipathique, et les acteurs apparaissent dans une succession improbable, tous avec la vingtaine encore dans les yeux, Miou-Miou, Isabelle Huppert qui en fait déjà un peu trop, Thierry Lhermitte, même Gérard Jugnot avec les tifs qui commencent déjà à se faire la malle. Et Brigitte Fossey. Et Jeanne Moreau.
Jean-Claude et Pierrot, qui détestent le monde parce que celui-ci leur rend si bien. Parce que l'argent achète tout, alors le mieux à faire c'est de l'offrir. Seuls contre tous, avec quelques femmes sur la route. On se demande comment la pellicule a pu capturer une pensée, une époque. Ça me fait voyager.