Je culpabilise de pas plus apprécier ce sur quoi j'ai un peu salivé pendant quelques semaines, et ce que certains conçoivent toujours comme un haut privilège, mais ma première journée à Cannes était d'un ennui mortel. Après le film ACID et la Cinéfondation (qui contenait les cinq seules minutes valables de cinéma de la journée, de l'animation française qui parlait d'anxiété ; le reste no comment), le dernier Sofia Coppola m'a vraiment achevé...
Je ne suis toujours pas tout à fait revenue de ce manque spectaculaire d'envie : rien à raconter, rien à montrer. Des dialogues de façade, des persos clichés, des acteurs absents, des costumes et des décors usés. Le seul défi qui semble avoir été considéré par la "cinéaste", c'est celui de meubler 1h30 sans chercher à partager quoi que ce soit avec le public (et encore moins réfléchir pour soi-même, en tant qu'artiste). Ca me dégoûte du cinéma, je vous jure...
Je culpabilise de pas plus apprécier ce sur quoi j'ai un peu salivé pendant quelques semaines, et ce que certains conçoivent toujours comme un haut privilège, mais ma première journée à Cannes était d'un ennui mortel. Après le film ACID et la Cinéfondation (qui contenait les cinq seules minutes valables de cinéma de la journée, de l'animation française qui parlait d'anxiété ; le reste no comment), le dernier Sofia Coppola m'a vraiment achevé...
Je ne suis toujours pas tout à fait revenue de ce manque spectaculaire d'envie : rien à raconter, rien à montrer. Des dialogues de façade, des persos clichés, des acteurs absents, des costumes et des décors usés. Le seul défi qui semble avoir été considéré par la "cinéaste", c'est celui de meubler 1h30 sans chercher à partager quoi que ce soit avec le public (et encore moins réfléchir pour soi-même, en tant qu'artiste). Ca me dégoûte du cinéma, je vous jure...