Les garçons sauvages

un film de Bertrand Mandico (2018)

vu le 12 mars 2018
au MK2 Odéon (côté Saint-Michel)

La cinématographie est stimulante, avec des bouts de La Chambre interdite autant que de Il est difficile d'être un Dieu. Par contre sur le fond, je trouve que c'est un naufrage complet. Malgré la transgression de façade (on montre des organes, wouuuh), la pensée de Mandico est franchement embrigadée, que ce soit sur les questions de genre (le genre se définit par les attributs sexuels, la fluidité est un échec, etc.) ou de sexe (dont la représentation ne semble jamais positive, mais toujours déviante et vicieuse). Un soliloque auteuriste.