Il y a quelques années de ça, deux ou trois personnes m'avaient vendu The Red Shoes comme "Black Swan en mieux". En ce qui me concerne, si je devais me fendre d'un parallèle moderne, j'évoquerais plutôt Whiplash. La danseuse des Red Shoes n'est pas à la recherche de la perfection, mais plutôt d'une combinaison de talent, d'amour et de reconnaissance (dans cet ordre de préférence). C'est son hésitation qui la préserve de la psychose qui ronge peu à peu Nina dans Black Swan. Il y a bien un personnage à la recherche de la perfection ici : le producteur du ballet, Lermontov. Mais il orchestre sa troupe depuis les gradins, et cette distance forcée le sauve lui aussi de l'obsession toxique qui parcourait le film d'Aronofsky.
Trêve de comparaisons, The Red Shoes se suffit très bien à lui tout seul. Les couleurs sont vibrantes, le jeu des teintes les rend presque hypnotiques. Arrivé au milieu de l'histoire, la mise en scène se fend d'une vingtaine de minutes de bravoure, pour représenter le ballet éponyme de façon spectaculaire et inégalée. Leur narration ne me captive pas de bout en bout, mais la technique de Powell et Pressburger ne m'a encore jamais déçue.
Il y a quelques années de ça, deux ou trois personnes m'avaient vendu The Red Shoes comme "Black Swan en mieux". En ce qui me concerne, si je devais me fendre d'un parallèle moderne, j'évoquerais plutôt Whiplash. La danseuse des Red Shoes n'est pas à la recherche de la perfection, mais plutôt d'une combinaison de talent, d'amour et de reconnaissance (dans cet ordre de préférence). C'est son hésitation qui la préserve de la psychose qui ronge peu à peu Nina dans Black Swan. Il y a bien un personnage à la recherche de la perfection ici : le producteur du ballet, Lermontov. Mais il orchestre sa troupe depuis les gradins, et cette distance forcée le sauve lui aussi de l'obsession toxique qui parcourait le film d'Aronofsky.
Trêve de comparaisons, The Red Shoes se suffit très bien à lui tout seul. Les couleurs sont vibrantes, le jeu des teintes les rend presque hypnotiques. Arrivé au milieu de l'histoire, la mise en scène se fend d'une vingtaine de minutes de bravoure, pour représenter le ballet éponyme de façon spectaculaire et inégalée. Leur narration ne me captive pas de bout en bout, mais la technique de Powell et Pressburger ne m'a encore jamais déçue.