Trois ans après Brazil, Terry Gilliam livre peut-être avec ces Aventures la pièce la plus représentative de son oeuvre. Un festival visuel incessant orchestré au sein de décors titanesques par des caméras virevoltantes, pendant que gesticulent des personnages clownesques mais sincères. Plusieurs blagues tombent à plat, et la nature grotesque et fantastique des personnages empêche de vibrer avec eux, mais les éléments fantastiques sont d'une telle opulence que l'émerveillement est presque constant. Les variations de lieu, brillantes et bienvenues, empêchent la presque overdose du quasi-huis-clos Zero Theorem. Même si l'on accroche pas totalement au plaidoyer fantaisiste de Gilliam, sa folie abracadabrante et inconsciente fait chaud au cœur. Difficile d'imaginer, moins de 30 ans plus tard, que de tels moyens techniques puissent aujourd'hui être alloués à un projet si personnel, ambitieux et bariolé.
Trois ans après Brazil, Terry Gilliam livre peut-être avec ces Aventures la pièce la plus représentative de son oeuvre. Un festival visuel incessant orchestré au sein de décors titanesques par des caméras virevoltantes, pendant que gesticulent des personnages clownesques mais sincères. Plusieurs blagues tombent à plat, et la nature grotesque et fantastique des personnages empêche de vibrer avec eux, mais les éléments fantastiques sont d'une telle opulence que l'émerveillement est presque constant. Les variations de lieu, brillantes et bienvenues, empêchent la presque overdose du quasi-huis-clos Zero Theorem. Même si l'on accroche pas totalement au plaidoyer fantaisiste de Gilliam, sa folie abracadabrante et inconsciente fait chaud au cœur. Difficile d'imaginer, moins de 30 ans plus tard, que de tels moyens techniques puissent aujourd'hui être alloués à un projet si personnel, ambitieux et bariolé.