Wenders fait du remplissage sur la base de quelques idées sympa. Il y a qu'à voir Nick Cave, sur un vinyl, sur scène, sur un poster, puis sur scène une seconde fois ; Les Ailes du désir se répète à mort, il y avait de quoi faire un moyen-métrage à la limite, mais là c'est quatre fois trop long. Pendant 1h30 il se passe la même chose que dans les premières minutes, et il n'y a clairement pas besoin de tout ça pour déchiffrer la prose du script et comprendre ce qui se passe et vers quoi on se dirige. Même la dernière demi-heure, marquée par une transition narrative, n'ajoute finalement rien sur la table.
J'imagine que Wenders tentait de bercer le spectateur dans cette stase divine et ignorante du temps, mais sauter comme ça d'un bout de pensée maladroitement poétisée à un autre... Enfin voilà, tenir un concept pourquoi pas, mais ça peut pas constituer tout le film sans se renouveler. Dans le genre, moins têtu et plus libéré, j'avais préféré, et je pense que je préférerais encore, le Bird People de Pascale Ferran.
Wenders fait du remplissage sur la base de quelques idées sympa. Il y a qu'à voir Nick Cave, sur un vinyl, sur scène, sur un poster, puis sur scène une seconde fois ; Les Ailes du désir se répète à mort, il y avait de quoi faire un moyen-métrage à la limite, mais là c'est quatre fois trop long. Pendant 1h30 il se passe la même chose que dans les premières minutes, et il n'y a clairement pas besoin de tout ça pour déchiffrer la prose du script et comprendre ce qui se passe et vers quoi on se dirige. Même la dernière demi-heure, marquée par une transition narrative, n'ajoute finalement rien sur la table.
J'imagine que Wenders tentait de bercer le spectateur dans cette stase divine et ignorante du temps, mais sauter comme ça d'un bout de pensée maladroitement poétisée à un autre... Enfin voilà, tenir un concept pourquoi pas, mais ça peut pas constituer tout le film sans se renouveler. Dans le genre, moins têtu et plus libéré, j'avais préféré, et je pense que je préférerais encore, le Bird People de Pascale Ferran.