Mince, sans parler d'excitation, j'étais franchement volontaire pour découvrir le premier Tarkovski. Malgré mes réserves sur Solaris, Le Miroir et Stalker, je pense que j'avais su prendre leurs propos au sérieux, et les commenter de façon significative. Mais Ivan, c'est gênant tellement je sais pas quoi en dire d'utile. Je pourrai parler de la fluidité de la caméra et de ses côtés un peu poseurs qui font tache dans ce contexte de désolation. Je pourrais avec plus de pertinence parler de l'âme russe, que j'ai fini par idéaliser dans un écrin de souffrance digne, mais je parlerais alors de choses que je ne connais pas, et que je ne pourrai jamais expérimenter. L'Enfance d'Ivan m'a titillé les rétines dans ses premières images, mais la curiosité a rapidement sombré dans l'indifférence la plus profonde. Je n'ai rien ressenti, et je ne suis même pas sûr de savoir ce qu'il y avait à ressentir, à part peut-être cette émanation russe de misère sublime, qui définitivement ne m'habite pas. J'ai tenu une moitié du film avant de couper court à mon ennui dubitatif et de prendre l'air, et je crois que je peux retirer Andreï Roublev de mes envies...
Mince, sans parler d'excitation, j'étais franchement volontaire pour découvrir le premier Tarkovski. Malgré mes réserves sur Solaris, Le Miroir et Stalker, je pense que j'avais su prendre leurs propos au sérieux, et les commenter de façon significative. Mais Ivan, c'est gênant tellement je sais pas quoi en dire d'utile. Je pourrai parler de la fluidité de la caméra et de ses côtés un peu poseurs qui font tache dans ce contexte de désolation. Je pourrais avec plus de pertinence parler de l'âme russe, que j'ai fini par idéaliser dans un écrin de souffrance digne, mais je parlerais alors de choses que je ne connais pas, et que je ne pourrai jamais expérimenter. L'Enfance d'Ivan m'a titillé les rétines dans ses premières images, mais la curiosité a rapidement sombré dans l'indifférence la plus profonde. Je n'ai rien ressenti, et je ne suis même pas sûr de savoir ce qu'il y avait à ressentir, à part peut-être cette émanation russe de misère sublime, qui définitivement ne m'habite pas. J'ai tenu une moitié du film avant de couper court à mon ennui dubitatif et de prendre l'air, et je crois que je peux retirer Andreï Roublev de mes envies...