Entre l'essai psychologique et l'autobiographie romanesque, L'Écriture ou la Vie retranscrit une expérience de retour des camps nazis. Retour social, par l'arrivée de l'armée américaine à Buchenwald, et le corps qui retrouve un état de liberté fébrile et sonnée, mais surtout retour à « l'appréhension du vécu ». Cette vivencia (à défaut de correspondance française satisfaisante) s'oppose à la traversée du système concentrationnaire, appréhendé comme un Mal absolu, comme une mort à part entière. La sublimation par l'écriture, pas plus que l'amnésie maintenue au cours des quinze années qui ont précédé cet engagement littéraire, n'ont plus jamais prodigué qu'un ancrage précaire dans le présent.
Entre l'essai psychologique et l'autobiographie romanesque, L'Écriture ou la Vie retranscrit une expérience de retour des camps nazis. Retour social, par l'arrivée de l'armée américaine à Buchenwald, et le corps qui retrouve un état de liberté fébrile et sonnée, mais surtout retour à « l'appréhension du vécu ». Cette vivencia (à défaut de correspondance française satisfaisante) s'oppose à la traversée du système concentrationnaire, appréhendé comme un Mal absolu, comme une mort à part entière. La sublimation par l'écriture, pas plus que l'amnésie maintenue au cours des quinze années qui ont précédé cet engagement littéraire, n'ont plus jamais prodigué qu'un ancrage précaire dans le présent.