Vu à la suite de Fric et foi, Le sermon de Huie voit Herzog s'effacer encore plus derrière sa caméra, retranscrivant une messe de façon quasi ininterrompue. Aucune facétie dans le montage, mis à part la brève insertion de travellings sur des quartiers déshérités. De quoi donner une saveur opiacée au sermon filmé, qui se lamente d'une humanité gangrénée par l'argent ? Pas de quoi s'enthousiasmer...
Je suis tentée de croire que Herzog cherchait à capturer une célébration avec laquelle il n'était pas familier, pour un public qu'il imagine prêt à être lui aussi surpris. Il en fallait bien plus ce soir pour retenir mon attention. La montée en puissance du sermon, indépendamment de son contenu textuel, grâce au rythme scandé qu'adopte peu à peu le pasteur, s'inscrit bien dans la thématique de langage chère au réalisateur... Mais ça reste toujours très pauvre en valeur ajoutée.
Vu à la suite de Fric et foi, Le sermon de Huie voit Herzog s'effacer encore plus derrière sa caméra, retranscrivant une messe de façon quasi ininterrompue. Aucune facétie dans le montage, mis à part la brève insertion de travellings sur des quartiers déshérités. De quoi donner une saveur opiacée au sermon filmé, qui se lamente d'une humanité gangrénée par l'argent ? Pas de quoi s'enthousiasmer...
Je suis tentée de croire que Herzog cherchait à capturer une célébration avec laquelle il n'était pas familier, pour un public qu'il imagine prêt à être lui aussi surpris. Il en fallait bien plus ce soir pour retenir mon attention. La montée en puissance du sermon, indépendamment de son contenu textuel, grâce au rythme scandé qu'adopte peu à peu le pasteur, s'inscrit bien dans la thématique de langage chère au réalisateur... Mais ça reste toujours très pauvre en valeur ajoutée.