Bien que tourné en 1986, Rampage voit Friedkin se débarrasser de l'outrance visuelle des 80s en faveur du réalisme cynique du début des 90s. Musique à gros sabots (Morricone cherchait aussi sa reconversion) et photographie plate, il reste beaucoup de plâtres à essuyer...
La cabale judiciaire contre le psychopathe meurtrier et nazi n'est pas moins subtile que ledit accusé : la moitié du scénario s'abreuve de discussions superficielles sur la démence et la peine de mort. Si l'approche annonce les films à enquête psychologiques et procéduriers, qui ont depuis largement prouvé leur potentiel critique et commercial (je pense autant à Seven qu'à CSI), difficile de ne pas tiquer face à la naïveté des argumentaires développés par les différents personnages. Friedkin a l'air de s'être cru capable d'écrire une affaire criminelle crédible sans s'appuyer sur des avis d'experts, mais le produit final lui donne tort.
Bien que tourné en 1986, Rampage voit Friedkin se débarrasser de l'outrance visuelle des 80s en faveur du réalisme cynique du début des 90s. Musique à gros sabots (Morricone cherchait aussi sa reconversion) et photographie plate, il reste beaucoup de plâtres à essuyer...
La cabale judiciaire contre le psychopathe meurtrier et nazi n'est pas moins subtile que ledit accusé : la moitié du scénario s'abreuve de discussions superficielles sur la démence et la peine de mort. Si l'approche annonce les films à enquête psychologiques et procéduriers, qui ont depuis largement prouvé leur potentiel critique et commercial (je pense autant à Seven qu'à CSI), difficile de ne pas tiquer face à la naïveté des argumentaires développés par les différents personnages. Friedkin a l'air de s'être cru capable d'écrire une affaire criminelle crédible sans s'appuyer sur des avis d'experts, mais le produit final lui donne tort.