Cette fiction, à la mise en scène réservée, s'avère plus ouvertement militante que n'importe quel documentaire de Herzog (on sait cependant son indifférence à définir toute frontière entre les deux registres). Bruce Spence y joue de façon convaincante un homme blanc qui prend la mesure des injustices subies par les aborigènes, en premier lieu desquelles, l'expropriation de leurs territoires ancestraux, entérinée par la loi des colons.
Il est intéressant de noter que cette oppression ne profite pas immédiatement à la classe privilégiée : elle est d'abord exploitée par une compagnie minière ayant soif de ressources et de profits. Une indirection permise et encouragée par les préceptes capitalistes.
Cette fiction, à la mise en scène réservée, s'avère plus ouvertement militante que n'importe quel documentaire de Herzog (on sait cependant son indifférence à définir toute frontière entre les deux registres). Bruce Spence y joue de façon convaincante un homme blanc qui prend la mesure des injustices subies par les aborigènes, en premier lieu desquelles, l'expropriation de leurs territoires ancestraux, entérinée par la loi des colons.
Il est intéressant de noter que cette oppression ne profite pas immédiatement à la classe privilégiée : elle est d'abord exploitée par une compagnie minière ayant soif de ressources et de profits. Une indirection permise et encouragée par les préceptes capitalistes.