Ce soir j'ai regardé un Cronenberg en mangeant, puis un docu sur des prostituées cambodgiennes avant de me coucher. Absolument plombant. Je sais pas d'où viennent ces motivations subites de visionnage, mais à ce niveau de bêtise j'ai peur de m'enfermer sur mon palier avant de réussir à atteindre mon lit...
Pas grand-chose à ajouter aux textes de gallu et Fritz ("merci" pour la reco), autrement. Rithy Panh ne fait pas du journalisme ; sa mise en scène guide sans emphase malvenue, mais avec discernement, les femmes qu'il filme, de telle sorte que transparaît à travers leurs témoignages l'état du Cambodge urbain actuel, en même temps qu'elles exhalent une misère beaucoup plus abstraite, une résistance désespérée que je sens atrophiée mais nichée au fond de moi, même si j'ai le privilège de ne pas la vivre. Troublant, dramatique et, quelque part, malgré ma réserve habituelle sur l'emploi de ce qualificatif : universel.
Ce soir j'ai regardé un Cronenberg en mangeant, puis un docu sur des prostituées cambodgiennes avant de me coucher. Absolument plombant. Je sais pas d'où viennent ces motivations subites de visionnage, mais à ce niveau de bêtise j'ai peur de m'enfermer sur mon palier avant de réussir à atteindre mon lit...
Pas grand-chose à ajouter aux textes de gallu et Fritz ("merci" pour la reco), autrement. Rithy Panh ne fait pas du journalisme ; sa mise en scène guide sans emphase malvenue, mais avec discernement, les femmes qu'il filme, de telle sorte que transparaît à travers leurs témoignages l'état du Cambodge urbain actuel, en même temps qu'elles exhalent une misère beaucoup plus abstraite, une résistance désespérée que je sens atrophiée mais nichée au fond de moi, même si j'ai le privilège de ne pas la vivre. Troublant, dramatique et, quelque part, malgré ma réserve habituelle sur l'emploi de ce qualificatif : universel.