The Graduate commence sur le jeunisme et l'embrigadement des classes moyennes-supérieures, puis part en sucette en tentant de maquiller une histoire de stalker en romcom d'émancipation, avec des dialogues qui tournent à la jacasserie. Même s'il ne rattrape pas complètement cette errance longuette, je salue la suprême ironie du dernier plan (qui semble avoir échappé à des chroniqueurs pourtant avertis) : le jeunot et sa zouz sont euphoriques après leur rébellion contre le système, mais s'aperçoivent qu'au-delà de leur échappée ils n'ont rien à construire, rien d'autre à échanger que the sound of silence...
The Graduate commence sur le jeunisme et l'embrigadement des classes moyennes-supérieures, puis part en sucette en tentant de maquiller une histoire de stalker en romcom d'émancipation, avec des dialogues qui tournent à la jacasserie. Même s'il ne rattrape pas complètement cette errance longuette, je salue la suprême ironie du dernier plan (qui semble avoir échappé à des chroniqueurs pourtant avertis) : le jeunot et sa zouz sont euphoriques après leur rébellion contre le système, mais s'aperçoivent qu'au-delà de leur échappée ils n'ont rien à construire, rien d'autre à échanger que the sound of silence...