Comme son personnage principal, le scénario se veut acte de poésie, et se place au-dessus des réalités politiques. Le succès de cette histoire d'adultère plaquée sur la révolution russe tient alors à la résonance entre les privilèges du docteur éponyme et ceux du public, animés par un même idéalisme pacifiste mais aussi par une certaine complaisance dans un confort dispendieux et inégalitaire. La reconstitution des ultimes fastes du tsarisme flatte l'œil, et les émotions de mise sont effectivement au rendez-vous, mais difficile de ne pas grimacer devant l'instrumentation et, quelque part, le mépris, d'un phénomène social majeur.
Comme son personnage principal, le scénario se veut acte de poésie, et se place au-dessus des réalités politiques. Le succès de cette histoire d'adultère plaquée sur la révolution russe tient alors à la résonance entre les privilèges du docteur éponyme et ceux du public, animés par un même idéalisme pacifiste mais aussi par une certaine complaisance dans un confort dispendieux et inégalitaire. La reconstitution des ultimes fastes du tsarisme flatte l'œil, et les émotions de mise sont effectivement au rendez-vous, mais difficile de ne pas grimacer devant l'instrumentation et, quelque part, le mépris, d'un phénomène social majeur.