Miyazaki a un bon mot pour tout le monde : les soldats qui font des avances indésirables à Sophie, la sorcière des Landes et son amour jaloux, madame Suliman qui finit par arrêter la guerre d'un claquement de doigts avec un sourire en coin, et même Hauru qui se soucie plus de sa teinture que de sa famille de substitution.
Bien sûr, la prévalence de l'amour et de la compassion font l'attrait émotionnel du film, et la pensée antimilitariste est sincère. Mais la défense d'une bonté intrinsèque en chaque personnage ne constitue pas, à mes yeux, une raison valable pour cet apologisme d'ensemble. Excuser les actes malveillants en avançant un potentiel individuel au bien, cela ramène à effacer toutes les responsabilités. Pourtant les séquences lyriques montrent que Miyazaki voit la guerre et le conflit comme des affaires purement humaines...
On parle trop peu du souhait d'évasion derrière cette fascination pour les engins volants.
Miyazaki a un bon mot pour tout le monde : les soldats qui font des avances indésirables à Sophie, la sorcière des Landes et son amour jaloux, madame Suliman qui finit par arrêter la guerre d'un claquement de doigts avec un sourire en coin, et même Hauru qui se soucie plus de sa teinture que de sa famille de substitution.
Bien sûr, la prévalence de l'amour et de la compassion font l'attrait émotionnel du film, et la pensée antimilitariste est sincère. Mais la défense d'une bonté intrinsèque en chaque personnage ne constitue pas, à mes yeux, une raison valable pour cet apologisme d'ensemble. Excuser les actes malveillants en avançant un potentiel individuel au bien, cela ramène à effacer toutes les responsabilités. Pourtant les séquences lyriques montrent que Miyazaki voit la guerre et le conflit comme des affaires purement humaines...
On parle trop peu du souhait d'évasion derrière cette fascination pour les engins volants.