Le premier quart d'heure horriblement pédagogue (une moitié d'intertitres, une autre moitié de plans quasi fixes) a failli avoir ma peau, puis le film prend des directions assez inattendues. Que ce soit parce qu'il n'y avait pas encore de codes documentaires en vigueur, ou parce que Christensen était particulièrement brillant, Häxan est empreint d'un éclectisme revigorant, jouant en plus avec brio dans chacun des registres où il s'aventure. Chaque apparition diabolique est délicieuse, et la patine ancienne de l'image renforce les frissons ésotériques... Le plaisir de la surprise, malgré les 95 ans d'âge.
Le premier quart d'heure horriblement pédagogue (une moitié d'intertitres, une autre moitié de plans quasi fixes) a failli avoir ma peau, puis le film prend des directions assez inattendues. Que ce soit parce qu'il n'y avait pas encore de codes documentaires en vigueur, ou parce que Christensen était particulièrement brillant, Häxan est empreint d'un éclectisme revigorant, jouant en plus avec brio dans chacun des registres où il s'aventure. Chaque apparition diabolique est délicieuse, et la patine ancienne de l'image renforce les frissons ésotériques... Le plaisir de la surprise, malgré les 95 ans d'âge.