C'est un peu Midnight in Paris, sauf que les personnages fantasment sur des films plutôt que sur le passé. Seulement, que ce soit parce que Woody Allen conceptualise son public de façon un peu condescendante, ou bien parce que je ne suis pas le genre de public qui rêve sur les grandes romances hollywoodiennes, je me suis sentie moins concernée par The Purple Rose of Cairo que par d'autres œuvres du même auteur, ailleurs décriées comme bavardes et oisives.
Au lieu de mener dans la durée une étude de ses spectateurs (d'autant plus inattendue que je ne le pensais effectivement pas capable d'une analyse qui ne soit pas tournée sur lui-même), Allen retourne ainsi au bout d'un quart d'heure dans ses schémas familiers. Sauf qu'il ne se permet pas son habituel humour new-yorkais, qui serait effectivement hors de propos avec ces personnages working-class des années 20, et du coup c'est plutôt liquoreux...
C'est un peu Midnight in Paris, sauf que les personnages fantasment sur des films plutôt que sur le passé. Seulement, que ce soit parce que Woody Allen conceptualise son public de façon un peu condescendante, ou bien parce que je ne suis pas le genre de public qui rêve sur les grandes romances hollywoodiennes, je me suis sentie moins concernée par The Purple Rose of Cairo que par d'autres œuvres du même auteur, ailleurs décriées comme bavardes et oisives.
Au lieu de mener dans la durée une étude de ses spectateurs (d'autant plus inattendue que je ne le pensais effectivement pas capable d'une analyse qui ne soit pas tournée sur lui-même), Allen retourne ainsi au bout d'un quart d'heure dans ses schémas familiers. Sauf qu'il ne se permet pas son habituel humour new-yorkais, qui serait effectivement hors de propos avec ces personnages working-class des années 20, et du coup c'est plutôt liquoreux...