Le savoir-faire technique, ou en tout cas l'inventivité, fait défaut à l'équipe de Claude Miller pour son premier long-métrage, mais l'attention est tenue par les acteurs qui s'approprient très bien leurs rôles respectifs, tout particulièrement Patrick Dewaere. Partant de l'homophobie ancrée dans son personnage, le scénario développe avec justesse, sans grossissement de traits dramatique, à la fois les conséquences et les origines de ce malaise. Pression grégaire, harcèlement, ostracisation, humour oppressif, hypocrisie puritaine, masculinité toxique... C'est presque amusant de retrouver ces éléments exactement à leur place dans l'histoire, alors que la terminologie de l'époque ne couvrait pas nécessairement tous ces concepts.
Le savoir-faire technique, ou en tout cas l'inventivité, fait défaut à l'équipe de Claude Miller pour son premier long-métrage, mais l'attention est tenue par les acteurs qui s'approprient très bien leurs rôles respectifs, tout particulièrement Patrick Dewaere. Partant de l'homophobie ancrée dans son personnage, le scénario développe avec justesse, sans grossissement de traits dramatique, à la fois les conséquences et les origines de ce malaise. Pression grégaire, harcèlement, ostracisation, humour oppressif, hypocrisie puritaine, masculinité toxique... C'est presque amusant de retrouver ces éléments exactement à leur place dans l'histoire, alors que la terminologie de l'époque ne couvrait pas nécessairement tous ces concepts.