La plaisir de Pietro Marcello à mélanger les registres de cinéma rappelle rapidement Guy Maddin, mais ce repère rassurant n'aide en définitive pas franchement à apprivoiser La Bocca del Lupo. Dans un mélange tournoyant d'interviews face caméra, de scènes reconstituées, de séquences symboliques, d'images d'archives ou encore d'extraits d'autres films, Marcello évoque la désindustrialisation portuaire de Gênes en même temps que l'histoire d'amour entre un délinquant reconverti et une transsexuelle ex-héroïnomane. La courte durée du film, et sans doute plus encore son montage très instable, rendent difficile de ne pas avoir la sensation de rester à la surface de tout ce qui est observé. L'expérience a bel et bien été exécutée, mais les résultats ne sont guère concluants.
La plaisir de Pietro Marcello à mélanger les registres de cinéma rappelle rapidement Guy Maddin, mais ce repère rassurant n'aide en définitive pas franchement à apprivoiser La Bocca del Lupo. Dans un mélange tournoyant d'interviews face caméra, de scènes reconstituées, de séquences symboliques, d'images d'archives ou encore d'extraits d'autres films, Marcello évoque la désindustrialisation portuaire de Gênes en même temps que l'histoire d'amour entre un délinquant reconverti et une transsexuelle ex-héroïnomane. La courte durée du film, et sans doute plus encore son montage très instable, rendent difficile de ne pas avoir la sensation de rester à la surface de tout ce qui est observé. L'expérience a bel et bien été exécutée, mais les résultats ne sont guère concluants.