Avant le Pornographe, il y avait la Femme insecte. Cette fois, ce n'est pas le portrait anthropologique d'un cinéaste amateur, mais le portrait anthropologique d'une exilée urbaine proxénète. Les séquences sont explicitement repérées à l'écran par leurs années ; c'est con, mais on y voit du coup tellement plus clair que dans le Pornographe. Sinon la formule est assez similaire, plans minutieusement équilibrés, noir et blanc un peu sombre, considérations intimes, familiales et sociales partant du personnage principal. Le fait de comprendre chaque scène a sans doute joué, mais Tome est quand même plus attachante que ne l'était le pornographe. Même si Imamura est dur dans son traitement et que la fille, suivie sur une quarantaine d'années, n'a rien d'un enfant de choeur, on compatit avec elle, on y croit.
Avant le Pornographe, il y avait la Femme insecte. Cette fois, ce n'est pas le portrait anthropologique d'un cinéaste amateur, mais le portrait anthropologique d'une exilée urbaine proxénète. Les séquences sont explicitement repérées à l'écran par leurs années ; c'est con, mais on y voit du coup tellement plus clair que dans le Pornographe. Sinon la formule est assez similaire, plans minutieusement équilibrés, noir et blanc un peu sombre, considérations intimes, familiales et sociales partant du personnage principal. Le fait de comprendre chaque scène a sans doute joué, mais Tome est quand même plus attachante que ne l'était le pornographe. Même si Imamura est dur dans son traitement et que la fille, suivie sur une quarantaine d'années, n'a rien d'un enfant de choeur, on compatit avec elle, on y croit.