Testé au hasard, c'est un raté. Qu'on ne s'y trompe pas, Peter Bogdanovich atteint à merveille le but qu'il s'était fixé, à savoir brosser le portrait d'une jeunesse condamnée à l'ennui et la solitude dans une bourgade texane quelconque, mais je me sens pas franchement concerné, je vois pas quoi en tirer... Que le mec s'abîme dans son fatalisme si ça lui chante, moi j'ai autre chose à faire.
Je savais pas trop où le gars voulait en venir, avant de repenser à American Graffiti, qui m'avait aussi laissé pareillement sceptique il y a bien des années. Il y a une pointe d'acidité, cela dit, dont George Lucas ne faisait pas état dans son propre miroir nostalgique (sorti deux ans plus tard). Là, pour le coup, j'ai repensé au plus récent Happiness, de Todd Solondz : du sexe triste, des méchancetés maladroites, du sexe triste, de la transgression motivée par l'ennui, etc. Je peux pas dire que ce soit en contradiction avec ce que vivent les personnages, mais cette attitude de réalisateur qui semble ricaner d'un peu tout, comme si le monde entier était une blague au-dessus de laquelle il était parvenu à s'élever, ben je trouve ça d'autant plus agaçant quand la blague n'a, à l'origine, aucune raison d'être.
Testé au hasard, c'est un raté. Qu'on ne s'y trompe pas, Peter Bogdanovich atteint à merveille le but qu'il s'était fixé, à savoir brosser le portrait d'une jeunesse condamnée à l'ennui et la solitude dans une bourgade texane quelconque, mais je me sens pas franchement concerné, je vois pas quoi en tirer... Que le mec s'abîme dans son fatalisme si ça lui chante, moi j'ai autre chose à faire.
Je savais pas trop où le gars voulait en venir, avant de repenser à American Graffiti, qui m'avait aussi laissé pareillement sceptique il y a bien des années. Il y a une pointe d'acidité, cela dit, dont George Lucas ne faisait pas état dans son propre miroir nostalgique (sorti deux ans plus tard). Là, pour le coup, j'ai repensé au plus récent Happiness, de Todd Solondz : du sexe triste, des méchancetés maladroites, du sexe triste, de la transgression motivée par l'ennui, etc. Je peux pas dire que ce soit en contradiction avec ce que vivent les personnages, mais cette attitude de réalisateur qui semble ricaner d'un peu tout, comme si le monde entier était une blague au-dessus de laquelle il était parvenu à s'élever, ben je trouve ça d'autant plus agaçant quand la blague n'a, à l'origine, aucune raison d'être.