Je surnote légèrement par rapport à mon appréciation, ayant conscience que j'avais moyen envie d'écouter les malheurs des autres ce soir. Premier film de Satyajit Ray, éminent réalisateur indien pourtant méconnu sur SC. On évoque souvent le néoréalisme italien pour parler du bonhomme, et La Complainte du sentier va clairement dans ce sens. Un drame familial profondément ancré dans un lieu et une époque, dont les personnages sont ballottés par la pauvreté mais gardent le sourire et leur dignité aussi longtemps que possible. Les acteurs, sans précédente expérience, resplendissent d'authenticité. Ray maîtrise déjà un tas de techniques visuelles ; la caméra et la lumière esthétisent la réalité sans jamais la dénaturer. Le scénario manque sans doute d'un ou deux moments "epiphany" pour satisfaire mon penchant pour la fiction, mais pour un temps, on est vraiment plongé avec ce petit lot de bonnes âmes au fin fond du Bengale.
Je surnote légèrement par rapport à mon appréciation, ayant conscience que j'avais moyen envie d'écouter les malheurs des autres ce soir. Premier film de Satyajit Ray, éminent réalisateur indien pourtant méconnu sur SC. On évoque souvent le néoréalisme italien pour parler du bonhomme, et La Complainte du sentier va clairement dans ce sens. Un drame familial profondément ancré dans un lieu et une époque, dont les personnages sont ballottés par la pauvreté mais gardent le sourire et leur dignité aussi longtemps que possible. Les acteurs, sans précédente expérience, resplendissent d'authenticité. Ray maîtrise déjà un tas de techniques visuelles ; la caméra et la lumière esthétisent la réalité sans jamais la dénaturer. Le scénario manque sans doute d'un ou deux moments "epiphany" pour satisfaire mon penchant pour la fiction, mais pour un temps, on est vraiment plongé avec ce petit lot de bonnes âmes au fin fond du Bengale.