Téléchargé il y a huit ans. Allez savoir pourquoi. Un des grands irréductibles que je gardais dans un coin et que, le temps passant, je me sentais toujours plus investi du devoir de lancer. Ou en tout cas, j'avais de plus en plus de scrupules à l'idée de le supprimer. Ce soir, clap de fin.
La Bûche comporte littéralement une recette de dinde de Noël, plantée au milieu de son générique, mais c'est bien la seule chose qui m'ait fait sourire. Danièle Thompson, fille et co-scénariste de Gérard Oury sur ses plus grands succès, s'est dans un second temps rendue coupable de nombreux scripts aux synopsis peu reluisants (je ne peux pas en dire plus, et je n'y compte pas). La Bûche constitue son premier long-métrage, et c'est sans surprise qu'on assiste à son enlisement dans le genre péniblement français du déballage de linge sale en famille. Les tromperies et jalousies et misères sont génériques et barbantes bien avant d'être excitantes ; dans la déroute, on oublierait presque que Thompson s'est refusée à mettre en scène un énième dîner où tout s'emballe. Enfin, du coup les révélations et dialogues écrits à la truelle parsèment l'ensemble du film ; pas sûr que ce soit préférable. La musique de Noël sonne terriblement hors-sujet, le rythme est indistinct, et les acteurs ne sont pas tous au point.
Par moment offensant, La Bûche suscite avant tout une indifférence homogène, et s'est en cela tenu aux attentes que je plaçais en lui. Je lui sais donc gré de ne pas m'avoir fait culpabiliser de laver ma vaisselle en milieu de séance, à défaut de ne jamais avoir daigné disparaître silencieusement de ma médiathèque.
Téléchargé il y a huit ans. Allez savoir pourquoi. Un des grands irréductibles que je gardais dans un coin et que, le temps passant, je me sentais toujours plus investi du devoir de lancer. Ou en tout cas, j'avais de plus en plus de scrupules à l'idée de le supprimer. Ce soir, clap de fin.
La Bûche comporte littéralement une recette de dinde de Noël, plantée au milieu de son générique, mais c'est bien la seule chose qui m'ait fait sourire. Danièle Thompson, fille et co-scénariste de Gérard Oury sur ses plus grands succès, s'est dans un second temps rendue coupable de nombreux scripts aux synopsis peu reluisants (je ne peux pas en dire plus, et je n'y compte pas). La Bûche constitue son premier long-métrage, et c'est sans surprise qu'on assiste à son enlisement dans le genre péniblement français du déballage de linge sale en famille. Les tromperies et jalousies et misères sont génériques et barbantes bien avant d'être excitantes ; dans la déroute, on oublierait presque que Thompson s'est refusée à mettre en scène un énième dîner où tout s'emballe. Enfin, du coup les révélations et dialogues écrits à la truelle parsèment l'ensemble du film ; pas sûr que ce soit préférable. La musique de Noël sonne terriblement hors-sujet, le rythme est indistinct, et les acteurs ne sont pas tous au point.
Par moment offensant, La Bûche suscite avant tout une indifférence homogène, et s'est en cela tenu aux attentes que je plaçais en lui. Je lui sais donc gré de ne pas m'avoir fait culpabiliser de laver ma vaisselle en milieu de séance, à défaut de ne jamais avoir daigné disparaître silencieusement de ma médiathèque.