Cf. la critique de Fritz : la guerre c'est moche, mais on a trop tendance à oublier que la reconstruction, c'est pas joli-joli non plus. La Barrière de chair, c'est l'histoire d'un petit gang de filles qui se prostituent et se serrent les coudes. Aucune poésie ici, avant tout de la camaraderie agressive, de la hargne et du vice.
La mise en scène de Seijun Suzuki est remarquable, expressive et osée. Les couleurs sont vibrantes, la photo est contrastée et vivante, c'est un sommet de la Nikkatsu de ce point de vue, un must-see pour les nippophiles. Et puis je ne sais pas où ils sont allés chercher ces décors en 1964, mais ça fait ombrage à Allemagne année zéro.
Ça n'empêche pas que j'étais pressé de voir la fin arriver, parce que c'est pas du tout mon genre, mais c'est un autre problème.
Cf. la critique de Fritz : la guerre c'est moche, mais on a trop tendance à oublier que la reconstruction, c'est pas joli-joli non plus. La Barrière de chair, c'est l'histoire d'un petit gang de filles qui se prostituent et se serrent les coudes. Aucune poésie ici, avant tout de la camaraderie agressive, de la hargne et du vice.
La mise en scène de Seijun Suzuki est remarquable, expressive et osée. Les couleurs sont vibrantes, la photo est contrastée et vivante, c'est un sommet de la Nikkatsu de ce point de vue, un must-see pour les nippophiles. Et puis je ne sais pas où ils sont allés chercher ces décors en 1964, mais ça fait ombrage à Allemagne année zéro.
Ça n'empêche pas que j'étais pressé de voir la fin arriver, parce que c'est pas du tout mon genre, mais c'est un autre problème.