Kung Pow en 2002, Kung Fury en 2015, même combat : pousser le film de genre dans ses retranchements les plus ridicules. Vieillissement artificiel de l'image, inserts numériques, doublages réenregistrés avec des dialogues et bruitages stupides, le travail de détournement est ambitieux, même si le résultat est (comme attendu) d'une inconséquence mémorable. Contrairement à la demie-heure de Kung Fury, Kung Pow a la durée standard d'un long-métrage, mais heureusement l'intensité est moins soutenue. Le réalisateur/scénariste/acteur/stagiaire/homme-à-tout-faire Steve Oedekerk n'est, en plus, pas autant obsédé à l'idée d'être "cool" que le gars de Kung Fury, son humour est du coup plus généreux. J'ai pas le talent pour rendre à l'écrit le comique de ces combats de vache et autres invasions extra-terrestres, mais avec des amis et quelques bouteilles, ça fait un bout de soirée vraiment sympa.
Kung Pow en 2002, Kung Fury en 2015, même combat : pousser le film de genre dans ses retranchements les plus ridicules. Vieillissement artificiel de l'image, inserts numériques, doublages réenregistrés avec des dialogues et bruitages stupides, le travail de détournement est ambitieux, même si le résultat est (comme attendu) d'une inconséquence mémorable. Contrairement à la demie-heure de Kung Fury, Kung Pow a la durée standard d'un long-métrage, mais heureusement l'intensité est moins soutenue. Le réalisateur/scénariste/acteur/stagiaire/homme-à-tout-faire Steve Oedekerk n'est, en plus, pas autant obsédé à l'idée d'être "cool" que le gars de Kung Fury, son humour est du coup plus généreux. J'ai pas le talent pour rendre à l'écrit le comique de ces combats de vache et autres invasions extra-terrestres, mais avec des amis et quelques bouteilles, ça fait un bout de soirée vraiment sympa.