Pierre Carles révèle avec une fausse malice les biais des journaux Sud Ouest et France 3 Aquitaine à l'égard de la première candidature de Juppé aux municipales de Bordeaux. Malgré sa courte durée, le documentaire ne cède pas au complotisme, et met à mal l'image et les prétentions d'indépendance des médias traditionnels.
Les journalistes, mis en face de leur traitement inégalitaire des candidats, fuyant les responsabilités avec des excuses puériles (« nos concurrents font pire que nous, alors on est forcé de s'aligner sur une couverture médiatique partiale »), finissent par baisser les yeux ou quitter la pièce. D'autres intervenants mentionnent avec justesse l'attrait du lectorat/électorat pour des élections dramaturgiques, un face-à-face entre un favori (artificiel, prêt à échouer) et un prétendant (poussé par une grâce quasi-divine, ou bien gaulliste, c'est équivalent), qui exclut les candidatures concrètement alternatives.
Quatrième pouvoir peut-être, mais passivement au service des politiques qui savent comment la machine fonctionne et sont prêts à en profiter.
Pierre Carles révèle avec une fausse malice les biais des journaux Sud Ouest et France 3 Aquitaine à l'égard de la première candidature de Juppé aux municipales de Bordeaux. Malgré sa courte durée, le documentaire ne cède pas au complotisme, et met à mal l'image et les prétentions d'indépendance des médias traditionnels.
Les journalistes, mis en face de leur traitement inégalitaire des candidats, fuyant les responsabilités avec des excuses puériles (« nos concurrents font pire que nous, alors on est forcé de s'aligner sur une couverture médiatique partiale »), finissent par baisser les yeux ou quitter la pièce. D'autres intervenants mentionnent avec justesse l'attrait du lectorat/électorat pour des élections dramaturgiques, un face-à-face entre un favori (artificiel, prêt à échouer) et un prétendant (poussé par une grâce quasi-divine, ou bien gaulliste, c'est équivalent), qui exclut les candidatures concrètement alternatives.
Quatrième pouvoir peut-être, mais passivement au service des politiques qui savent comment la machine fonctionne et sont prêts à en profiter.