Jean-Louis Costes est un "artiste performeur" un brin extrême. Ses spectacles sont des "opéras porno-sociaux" où il gueule beaucoup, régulièrement à poil ou presque, en parlant de bites et d'angoisse existentielle, dans une veine absurde à la Ubu. J'avais un peu écouté au lycée, la même époque où j'ai lu La Geôle de Selby Jr., genre le bouquin que j'aurais peur de retoucher aujourd'hui.
Le docu de Vincent Guilbert, plutôt que d'échouer à tenter de capturer l'énergie trash des spectacles de Costes, cueille l'homme sans le masque du personnage. De façon inattendue mais très pertinente, le portrait se révèle assez doux. Modulo quelques inserts rigolards de noise, Costes tente de mettre à plat son anxiété, ses techniques de création, son rôle d'artiste. Pour un peu, arrivé au bout de la demi-heure du film, je serais presque prêt à prendre le gars dans mes bras et lui dire que tout va bien (s'il n'est pas en train d'agiter une tronçonneuse en beuglant, bien sûr).
Jean-Louis Costes est un "artiste performeur" un brin extrême. Ses spectacles sont des "opéras porno-sociaux" où il gueule beaucoup, régulièrement à poil ou presque, en parlant de bites et d'angoisse existentielle, dans une veine absurde à la Ubu. J'avais un peu écouté au lycée, la même époque où j'ai lu La Geôle de Selby Jr., genre le bouquin que j'aurais peur de retoucher aujourd'hui.
Le docu de Vincent Guilbert, plutôt que d'échouer à tenter de capturer l'énergie trash des spectacles de Costes, cueille l'homme sans le masque du personnage. De façon inattendue mais très pertinente, le portrait se révèle assez doux. Modulo quelques inserts rigolards de noise, Costes tente de mettre à plat son anxiété, ses techniques de création, son rôle d'artiste. Pour un peu, arrivé au bout de la demi-heure du film, je serais presque prêt à prendre le gars dans mes bras et lui dire que tout va bien (s'il n'est pas en train d'agiter une tronçonneuse en beuglant, bien sûr).