Mis au courant depuis plusieurs mois que ce quatrième "Bourne" se ferait sans Matt Damon ni Paul Greengrass, remplacé derrière la caméra par le scénariste des précédents films, c'est sans a priori que je suis allé découvrir la suite d'une trilogie que je tiens en haute estime pour son rythme nerveux et l'exigence de ses intrigues. Hélas, même dans l'absolu, The Bourne Legacy manque d'originalité. Les scènes d'action se fondent tristement dans la moyenne maussade du blockbuster élémentaire, et même s'ils sont encore développés dans le respect de l'intelligence du public, les enjeux paraissent bien mineurs et redondants par rapport à ce qui a déjà été montré.
Tout n'est pas à jeter pour autant, non. Jeremy Renner, que l'on croise un peu partout depuis le multi-primé Démineurs en 2009, s'acquitte très bien de la tâche qui lui a été confiée —mais le scénario aurait sans doute dû lui en demander plus. Le déroulement en parallèle du troisième film, La Vengeance dans la peau, offre plusieurs recroisements qui sauvent l'histoire originale d'une complète artificialité. Et puis la traditionnelle ambiance internationale est bien reproduite. En bref, un volet ni réussi, ni complètement mauvais, mais clairement dispensable.
Le Recopiage
Mis au courant depuis plusieurs mois que ce quatrième "Bourne" se ferait sans Matt Damon ni Paul Greengrass, remplacé derrière la caméra par le scénariste des précédents films, c'est sans a priori que je suis allé découvrir la suite d'une trilogie que je tiens en haute estime pour son rythme nerveux et l'exigence de ses intrigues. Hélas, même dans l'absolu, The Bourne Legacy manque d'originalité. Les scènes d'action se fondent tristement dans la moyenne maussade du blockbuster élémentaire, et même s'ils sont encore développés dans le respect de l'intelligence du public, les enjeux paraissent bien mineurs et redondants par rapport à ce qui a déjà été montré.
Tout n'est pas à jeter pour autant, non. Jeremy Renner, que l'on croise un peu partout depuis le multi-primé Démineurs en 2009, s'acquitte très bien de la tâche qui lui a été confiée —mais le scénario aurait sans doute dû lui en demander plus. Le déroulement en parallèle du troisième film, La Vengeance dans la peau, offre plusieurs recroisements qui sauvent l'histoire originale d'une complète artificialité. Et puis la traditionnelle ambiance internationale est bien reproduite. En bref, un volet ni réussi, ni complètement mauvais, mais clairement dispensable.