Les séquences de "making-of" (peut-être un terme encore trop technique pour désigner une caméra qu'on laisse tout le temps tourner) montrent comme promis, crûment, les coulisses du porno des années 2000. Pour un peu qu'on se soit intéressé à la question auparavant, ce docu ne fait que confirmer ce qu'il était déjà permis de s'imaginer : derrière le spectacle dévolu à la performance et aux fantasmes grandiloquents, il y a des acteurs parfois blasés, parfois paumés, parfois coquins, parfois au bord de la crise de nerfs. Tous les profils et toutes les situations, obligés de se fondre dans des rôles unidimensionnels et souvent désincarnés, parce que les mecs qui achètent du porn ont des attentes peu réalistes, et surtout pas mal formatées.
Je reprocherai quand même au réal de se reposer largement sur l'exclusivité du matériel dont il disposait, alors qu'il y avait sans doute un peu plus à dire sur le milieu en interviewant ouvertement les gens impliqués. J'imagine que c'est ce que fait le docu Rocco sorti il y a quelques mois, mais bon, je suis pas certain d'avoir grand-chose de plus à découvrir sur le porn hétéro commercial. Et ma curiosité anthropologique ne suffira pas à effacer mes réticences par rapport au fait de me confronter avec des valeurs sexuelles que je désapprouve globalement. Que les âmes libérées ne s'émeuvent pas non plus, j'ai autant d'objections morales face à Alien Covenant, sinon plus...
Les séquences de "making-of" (peut-être un terme encore trop technique pour désigner une caméra qu'on laisse tout le temps tourner) montrent comme promis, crûment, les coulisses du porno des années 2000. Pour un peu qu'on se soit intéressé à la question auparavant, ce docu ne fait que confirmer ce qu'il était déjà permis de s'imaginer : derrière le spectacle dévolu à la performance et aux fantasmes grandiloquents, il y a des acteurs parfois blasés, parfois paumés, parfois coquins, parfois au bord de la crise de nerfs. Tous les profils et toutes les situations, obligés de se fondre dans des rôles unidimensionnels et souvent désincarnés, parce que les mecs qui achètent du porn ont des attentes peu réalistes, et surtout pas mal formatées.
Je reprocherai quand même au réal de se reposer largement sur l'exclusivité du matériel dont il disposait, alors qu'il y avait sans doute un peu plus à dire sur le milieu en interviewant ouvertement les gens impliqués. J'imagine que c'est ce que fait le docu Rocco sorti il y a quelques mois, mais bon, je suis pas certain d'avoir grand-chose de plus à découvrir sur le porn hétéro commercial. Et ma curiosité anthropologique ne suffira pas à effacer mes réticences par rapport au fait de me confronter avec des valeurs sexuelles que je désapprouve globalement. Que les âmes libérées ne s'émeuvent pas non plus, j'ai autant d'objections morales face à Alien Covenant, sinon plus...