Edith Beale et Edith Beale, mère et fille apparentées à Jacqueline Kennedy, vivent en recluses depuis trente ans dans une maison de 38 pièces, dans la campagne de New York. L'époque où elles évoluaient en haute société est largement révolue, mais la maison et les deux femmes sont restées bloquées dans le passé. Esprits en perdition dans un palace en délitement, il y avait peut-être quelque chose à faire de cette histoire.
Mais les frères Maysles à la réalisation n'ont pas cherché à construire quoi que ce soit, se contentant d'un enchaînement de petites scènes globalement décorrélées. Les Beales n'ont rien à se reprocher et assument leur excentricité, mais on sent quand même de la part de la caméra un contentement intéressé et un peu malsain pour capter des bouts de vies farfelues. Entre deux anecdotes passivement incriminantes (de la part de la production) et ultimement blasantes (pour le spectateur) de vieux souvenirs anecdotiques, les deux pensionnaires caquettent et ressassent de vieux griefs... J'aurais largement préféré voir les documentaristes tenter d'intervenir dans cette situation, plutôt que de la vampiriser sous couvert de non-interventionnisme.
Edith Beale et Edith Beale, mère et fille apparentées à Jacqueline Kennedy, vivent en recluses depuis trente ans dans une maison de 38 pièces, dans la campagne de New York. L'époque où elles évoluaient en haute société est largement révolue, mais la maison et les deux femmes sont restées bloquées dans le passé. Esprits en perdition dans un palace en délitement, il y avait peut-être quelque chose à faire de cette histoire.
Mais les frères Maysles à la réalisation n'ont pas cherché à construire quoi que ce soit, se contentant d'un enchaînement de petites scènes globalement décorrélées. Les Beales n'ont rien à se reprocher et assument leur excentricité, mais on sent quand même de la part de la caméra un contentement intéressé et un peu malsain pour capter des bouts de vies farfelues. Entre deux anecdotes passivement incriminantes (de la part de la production) et ultimement blasantes (pour le spectateur) de vieux souvenirs anecdotiques, les deux pensionnaires caquettent et ressassent de vieux griefs... J'aurais largement préféré voir les documentaristes tenter d'intervenir dans cette situation, plutôt que de la vampiriser sous couvert de non-interventionnisme.