Beaucoup de choses déjà dites dans le texte de Zogarok, si ce n'est que les critiques dont peut faire l'objet le personnage de Fritz me semblent tout à fait anticipées et recherchées.
C'est le milieu des 60s vu avec la désillusion du début des 70s. Non seulement on raille l'échec de l'idéalisme hippie et la déconfiture du mouvement des droits civique ; période riche d'idées mais bien moins révolutionnaire qu'elle ne se voyait elle-même. Mais, emporté dans l'acidité du projet, on s'attaque aussi au désenchantement de l'époque de la production, à l'hédonisme bas de plafond érigé en dernier rempart contre le nihilisme, à l'inconséquence, la méfiance et le mépris avec lesquels on traite de tout et de rien.
L'acidité qui imprègne simultanément les deux visions qui s'affrontent tourne définitivement au cauchemar sur la fin de cette épopée éperdue. Moi qui m'attendais à un film volage et léger, c'était en fait bien plus conscient et oppressant... J'avais envie de me réfugier dans Inherent Vice, qui au moins n'attendait pas une happy end facile pour diffuser quelques lueurs d'espoir.
Beaucoup de choses déjà dites dans le texte de Zogarok, si ce n'est que les critiques dont peut faire l'objet le personnage de Fritz me semblent tout à fait anticipées et recherchées.
C'est le milieu des 60s vu avec la désillusion du début des 70s. Non seulement on raille l'échec de l'idéalisme hippie et la déconfiture du mouvement des droits civique ; période riche d'idées mais bien moins révolutionnaire qu'elle ne se voyait elle-même. Mais, emporté dans l'acidité du projet, on s'attaque aussi au désenchantement de l'époque de la production, à l'hédonisme bas de plafond érigé en dernier rempart contre le nihilisme, à l'inconséquence, la méfiance et le mépris avec lesquels on traite de tout et de rien.
L'acidité qui imprègne simultanément les deux visions qui s'affrontent tourne définitivement au cauchemar sur la fin de cette épopée éperdue. Moi qui m'attendais à un film volage et léger, c'était en fait bien plus conscient et oppressant... J'avais envie de me réfugier dans Inherent Vice, qui au moins n'attendait pas une happy end facile pour diffuser quelques lueurs d'espoir.