Festen

un film de Thomas Vinterberg (1998)

Vitesse x2

Vinterberg fantasme du malheur grotesque et dégueulasse, et puis il se branle devant une caméra, avec des insultes, des gifles à la pelle, et un immoralisme complètement vain. Après quelques films de LVT, une récente visite à Copenhague, et maintenant ce Festen vicieux, je vais m'autoriser un bout de xénophobie et dire que j'ai vraiment la sensation que les danois sont les européens les plus tarés, écartelés entre des conventions sociales écrasantes et rétrogrades, et un égocentrisme profond et violent. Entendu, c'est sans doute quelque chose que Vinterberg essaye de dénoncer plutôt que d'appuyer, mais ériger le mépris et la méfiance comme les émotions les plus nobles pour faire valoir sa désapprobation, déjà que le prédicat de base est vaseux ("tout le monde est con tout le monde est méchant", cf. LVT), c'est non seulement désagréable mais surtout stupide et inconscient. Pour couronner le tout, c'est filmé en Dogme 95, et donc l'image est moche et hypocrite (n'en déplaise aux prétentions d'authenticité des réalisateurs participants), la lumière est foutraque et la prise de son saute par moments. Je vais vomir et je reviens.