Correct mais dispensable, le dernier Linklater se met à la hauteur d'un gang de jocks dans une université texane au début des années 80. Un monde de queutards soiffards auto-centrés que le scénario s'efforce tout de même de différencier, accordant par là une épaisseur et une certaine sensibilité aux multiples personnages. Le leitmotiv de réhabiliter les stéréotypes sur lesquels le public distingué a l'habitude de cracher reste, en ce qui me concerne, trop classique et évident pour constituer une motivation forte à la découverte du film. L'insouciance générale du ton, si elle reflète l'ambiance du lieu, de l'époque, et de l'étape de vie, n'élève pas franchement l'intérêt du projet. Difficile enfin de comprendre ce qu'il apporte à la filmographie du réalisateur, à part peut-être l'aveu d'une nostalgie faiblement pertinente.
Correct mais dispensable, le dernier Linklater se met à la hauteur d'un gang de jocks dans une université texane au début des années 80. Un monde de queutards soiffards auto-centrés que le scénario s'efforce tout de même de différencier, accordant par là une épaisseur et une certaine sensibilité aux multiples personnages. Le leitmotiv de réhabiliter les stéréotypes sur lesquels le public distingué a l'habitude de cracher reste, en ce qui me concerne, trop classique et évident pour constituer une motivation forte à la découverte du film. L'insouciance générale du ton, si elle reflète l'ambiance du lieu, de l'époque, et de l'étape de vie, n'élève pas franchement l'intérêt du projet. Difficile enfin de comprendre ce qu'il apporte à la filmographie du réalisateur, à part peut-être l'aveu d'une nostalgie faiblement pertinente.