Bon dieu, encore une de ces expériences sensorielles foireuses, j'ai l'impression de les enchaîner sans le vouloir depuis The Assassin.
L'ironie de glisser complètement sur le dernier long-métrage de Ben Wheatley (à l'aube de la sortie française de High Rise), alors que ce sont les bons échos de ce A Field in England qui m'avaient motivé en 2014 à me lancer dans la petite filmographie du bonhomme, et avec une certaine satisfaction, en plus. J'ai vraiment essayé, mais le film jongle avec tout et n'importe quoi, mystique, psychédélisme, guerre, amitié... Et au niveau formel c'est pas rose non plus, un noir et blanc assez quelconque, des ralentis pompeux, des effets visuels et sonores comme à la foire, ça ne rime à rien.
Je lis que certains se consolent avec une certaine scène censée faire écho à l'absorption de champignons hallucinogènes, m'enfin les flash cuts et les symétries centrales ne sont ni jolis, ni fidèles, ni novateurs ; quand on pense à Enter the Void ou La chambre interdite, ça témoigne à la fois d'une méconnaissance du sujet et d'un manque d'inventivité déplorable.
J'ai beau apprécier Michael Smiley et Reece Shearsmith, leurs répliques lettrées et leurs rôles simplistement chtarbés ne trouvent aucune résonance chez moi. Wheatley a essayé de réaliser un film païen animé par de la fraternité et un certain hédonisme, alors que précédemment c'était l'inverse, dessinant du mystère sur une toile de drame social. Et ça ne lui a pas du tout réussi.
Bon dieu, encore une de ces expériences sensorielles foireuses, j'ai l'impression de les enchaîner sans le vouloir depuis The Assassin.
L'ironie de glisser complètement sur le dernier long-métrage de Ben Wheatley (à l'aube de la sortie française de High Rise), alors que ce sont les bons échos de ce A Field in England qui m'avaient motivé en 2014 à me lancer dans la petite filmographie du bonhomme, et avec une certaine satisfaction, en plus. J'ai vraiment essayé, mais le film jongle avec tout et n'importe quoi, mystique, psychédélisme, guerre, amitié... Et au niveau formel c'est pas rose non plus, un noir et blanc assez quelconque, des ralentis pompeux, des effets visuels et sonores comme à la foire, ça ne rime à rien.
Je lis que certains se consolent avec une certaine scène censée faire écho à l'absorption de champignons hallucinogènes, m'enfin les flash cuts et les symétries centrales ne sont ni jolis, ni fidèles, ni novateurs ; quand on pense à Enter the Void ou La chambre interdite, ça témoigne à la fois d'une méconnaissance du sujet et d'un manque d'inventivité déplorable.
J'ai beau apprécier Michael Smiley et Reece Shearsmith, leurs répliques lettrées et leurs rôles simplistement chtarbés ne trouvent aucune résonance chez moi. Wheatley a essayé de réaliser un film païen animé par de la fraternité et un certain hédonisme, alors que précédemment c'était l'inverse, dessinant du mystère sur une toile de drame social. Et ça ne lui a pas du tout réussi.