Je sais pas pourquoi je craignais le contraire, mais c'est du même niveau de qualité que The Smash Brothers ou bien King of Kong, même si ça ne raconte pas tout à fait la même histoire. En l'occurrence la communauté Tetris est bien moins soudée que celle de Smash, et la compétition que capte le docu n'est pas non plus un affrontement de personnalités comme ça pouvait l'être dans King of Kong. Le réalisateur laisse à chaque entrant le temps d'exposer un peu son parcours, de montrer ses motivations.
Et en fait, il semblerait que ce qui anime la plupart des joueurs, ce soit l'envie de surpasser ses proches puis ses adversaires. Plus que l'envie en fait : le besoin d'être premier. Je ne sais vraiment, honnêtement pas si je dois m'émerveiller ou me lamenter de la capacité des gens à se surpasser pour marcher sur les autres et culminer au sommet. Je pense que le réalisateur est sensible à la question : il y a en particulier un moment où un type aux performances tetris moyennes saute de sa chaise et entame une choré de victoire pathétique juste parce qu'il a battu un des tetris masters au poker.
Et à côté de ça il y a Thor Aackerlund, un gars qui, au fond, rejette la notion de compétition, mais ose à peine partager sa pensée... de peur de paraître faible et lourdingue ? L'ultime séquence du film en dit long sur le personnage : il se moque pas mal d'être comparé aux autres, il poursuit surtout un souvenir de jeunesse, une dignité que la vie lui avait accordée puis bien vite retirée.
Extraits des autres joueurs, qui sans s'en apercevoir en disent long sur le jeu vidéo :
"This game has stolen millions of hours from people."
"The one trick to training Tetris is to be always almost dead."
"That would just depress me to know how many hours I've played Tetris."
Je sais pas pourquoi je craignais le contraire, mais c'est du même niveau de qualité que The Smash Brothers ou bien King of Kong, même si ça ne raconte pas tout à fait la même histoire. En l'occurrence la communauté Tetris est bien moins soudée que celle de Smash, et la compétition que capte le docu n'est pas non plus un affrontement de personnalités comme ça pouvait l'être dans King of Kong. Le réalisateur laisse à chaque entrant le temps d'exposer un peu son parcours, de montrer ses motivations.
Et en fait, il semblerait que ce qui anime la plupart des joueurs, ce soit l'envie de surpasser ses proches puis ses adversaires. Plus que l'envie en fait : le besoin d'être premier. Je ne sais vraiment, honnêtement pas si je dois m'émerveiller ou me lamenter de la capacité des gens à se surpasser pour marcher sur les autres et culminer au sommet. Je pense que le réalisateur est sensible à la question : il y a en particulier un moment où un type aux performances tetris moyennes saute de sa chaise et entame une choré de victoire pathétique juste parce qu'il a battu un des tetris masters au poker.
Et à côté de ça il y a Thor Aackerlund, un gars qui, au fond, rejette la notion de compétition, mais ose à peine partager sa pensée... de peur de paraître faible et lourdingue ? L'ultime séquence du film en dit long sur le personnage : il se moque pas mal d'être comparé aux autres, il poursuit surtout un souvenir de jeunesse, une dignité que la vie lui avait accordée puis bien vite retirée.
Extraits des autres joueurs, qui sans s'en apercevoir en disent long sur le jeu vidéo :
"This game has stolen millions of hours from people."
"The one trick to training Tetris is to be always almost dead."
"That would just depress me to know how many hours I've played Tetris."