Un polar français plutôt inattendu. L'écriture des personnages et les interprétations prêtent au film une atmosphère mélancolique et langoureuse assez rare. Par contre l'enquête ne se prive pas de quelques facilités honteuses. Mais c'est surtout la direction artistique (ou quel que soit le titre utilisé à l'époque) qui interpelle : d'un côté, on constate un grand amour pour Paris doublé d'un sens pictural affûté, mais de l'autre, la succession des décors se fait sans gradation. La poursuite de motocross dans les souterrains du métro succède à la maison de banlieue caillouteuse et grisaillée, puis au studio-squat d'artiste bariolé... La volonté d'en mettre constamment plein les mirettes s'avère contre-productive, c'est comme enchaîner de bons alcools, ça fixe les attentes trop haut et ça barbouille trop vite. Je repars avec l'impression que rien n'est parvenu à dépasser l'excellente introduction, c'est un peu dommage.
Un polar français plutôt inattendu. L'écriture des personnages et les interprétations prêtent au film une atmosphère mélancolique et langoureuse assez rare. Par contre l'enquête ne se prive pas de quelques facilités honteuses. Mais c'est surtout la direction artistique (ou quel que soit le titre utilisé à l'époque) qui interpelle : d'un côté, on constate un grand amour pour Paris doublé d'un sens pictural affûté, mais de l'autre, la succession des décors se fait sans gradation. La poursuite de motocross dans les souterrains du métro succède à la maison de banlieue caillouteuse et grisaillée, puis au studio-squat d'artiste bariolé... La volonté d'en mettre constamment plein les mirettes s'avère contre-productive, c'est comme enchaîner de bons alcools, ça fixe les attentes trop haut et ça barbouille trop vite. Je repars avec l'impression que rien n'est parvenu à dépasser l'excellente introduction, c'est un peu dommage.