David Graham Scott, cinéaste, raconte son rapport à l'héroïne et la méthadone, et son ultime recours à l'ibogaïne pour se débarrasser de son addiction. La première moitié du documentaire montre brièvement le quotidien de quelques junkies à Glasgow, entre petites combines et injections tristes. Le ton naturaliste et l'authenticité du témoignage font mentir le titre tapageur (et ridiculisent aussi nombre de dramatisations de fiction). La seconde moitié, censée illustrer les craintes du réalisateur face à la prise d'une drogue potentiellement mortelle, est moins convaincante. Les images ne véhiculent ni danger ni peur ; quant aux effets et au contexte d'utilisation de l'ibogaïne, Les Hommes du bois sacré était bien plus riche d'informations.
David Graham Scott, cinéaste, raconte son rapport à l'héroïne et la méthadone, et son ultime recours à l'ibogaïne pour se débarrasser de son addiction. La première moitié du documentaire montre brièvement le quotidien de quelques junkies à Glasgow, entre petites combines et injections tristes. Le ton naturaliste et l'authenticité du témoignage font mentir le titre tapageur (et ridiculisent aussi nombre de dramatisations de fiction). La seconde moitié, censée illustrer les craintes du réalisateur face à la prise d'une drogue potentiellement mortelle, est moins convaincante. Les images ne véhiculent ni danger ni peur ; quant aux effets et au contexte d'utilisation de l'ibogaïne, Les Hommes du bois sacré était bien plus riche d'informations.