J'ai trouvé mon Kurosawa préféré, avant de faire un dernier détour du côté de Rêves. Dépouillé du moralisme (certes bienfaisant) qui infuse et m'a donné du fil à retordre sur des classiques tels que Barberousse, Sanjuro, ou encore Dodes'kaden, Dersou Ozala témoigne d'une philanthropie candide, quoique sincère et émouvante (comme dans Vivre), tout en se livrant à des performances cinématographiques exaltantes. Jamais poseur, le génie de Kurosawa brille pourtant d'un bout à l'autre de la pellicule, sur le montage, le cadrage, les décors retenus... Les mots semblent réducteurs et presque insultants pour commenter une œuvre aussi touchante, désintéressée, directe et profonde.
J'ai trouvé mon Kurosawa préféré, avant de faire un dernier détour du côté de Rêves. Dépouillé du moralisme (certes bienfaisant) qui infuse et m'a donné du fil à retordre sur des classiques tels que Barberousse, Sanjuro, ou encore Dodes'kaden, Dersou Ozala témoigne d'une philanthropie candide, quoique sincère et émouvante (comme dans Vivre), tout en se livrant à des performances cinématographiques exaltantes. Jamais poseur, le génie de Kurosawa brille pourtant d'un bout à l'autre de la pellicule, sur le montage, le cadrage, les décors retenus... Les mots semblent réducteurs et presque insultants pour commenter une œuvre aussi touchante, désintéressée, directe et profonde.