Derrière un des titres les plus sexy de l'histoire du cinéma se cache un drame social pas folichon, et qui n'a su m'emmener nulle part.
Le grain des années 70 et la trajectoire de jeune veuve célibataire m'ont rappelé Alice n'est plus ici de Scorsese (sorti deux ans plus tard), bien que Newman déploie une mise en scène pragmatique, tournée vers les acteurs mais assez générique sur les autres plans (sa réputation l'a sans doute aidé à s'entourer de techniciens qualifiés, mais on sent pas franchement de caractère derrière). Et les interprétations de Madame Newman et Petite Newman Jr sont très correctes, mais ne sauvent pas une histoire morose, empêtrée dans son cynisme, d'une mère en guerre contre le monde et de deux petites filles paumées entre cette daronne irascible et leur école, promesse d'avenir. C'est du Little Miss Sunshine en manque de prozac, qui tourne et vire sans annoncer d'enjeux avant son dernier quart d'heure. Ni engageant, ni mémorable.
Derrière un des titres les plus sexy de l'histoire du cinéma se cache un drame social pas folichon, et qui n'a su m'emmener nulle part.
Le grain des années 70 et la trajectoire de jeune veuve célibataire m'ont rappelé Alice n'est plus ici de Scorsese (sorti deux ans plus tard), bien que Newman déploie une mise en scène pragmatique, tournée vers les acteurs mais assez générique sur les autres plans (sa réputation l'a sans doute aidé à s'entourer de techniciens qualifiés, mais on sent pas franchement de caractère derrière). Et les interprétations de Madame Newman et Petite Newman Jr sont très correctes, mais ne sauvent pas une histoire morose, empêtrée dans son cynisme, d'une mère en guerre contre le monde et de deux petites filles paumées entre cette daronne irascible et leur école, promesse d'avenir. C'est du Little Miss Sunshine en manque de prozac, qui tourne et vire sans annoncer d'enjeux avant son dernier quart d'heure. Ni engageant, ni mémorable.