A vouloir croire dans le ciné français, il m'arrive d'être leurré par les critiques. C'est ce qui s'est passé avec Camille Redouble. Le concept du retour dans le passé est un peu dépoussiéré avec le choix de laisser des quadragénaires interpréter les rôles principaux de Camille et ses amis de lycée. Le résultat est d'un kitsch habile, pas trop ridicule, mais reste en retour assez loin de remplir ses promesses d'humour. Noémie Lvovsky incarne avec naturel une ado des années 80, hélas sans susciter beaucoup d'intérêt pour son personnage.
Les défauts inexcusables du film résident ailleurs, avec au premier plan l'indécision persistante du scénario. Camille cherche à s'intégrer... tout en laissant régulièrement échapper à ses amies qu'elle a déjà 40 ans derrière elle. Rêve-t-elle ce passé (trop) idéalisé ? Dans quelle mesure peut-elle influer sur son avenir ? Autant de règles élémentaires, qui n'ont pourtant pas été fixées ici. J'imagine que la génération précédente est capable de l'excuser, en plus du montage occasionnellement amateur, mais en ce qui me concerne, c'était globalement barbant et maladroit.
D'un enthousiasme à sens unique
A vouloir croire dans le ciné français, il m'arrive d'être leurré par les critiques. C'est ce qui s'est passé avec Camille Redouble. Le concept du retour dans le passé est un peu dépoussiéré avec le choix de laisser des quadragénaires interpréter les rôles principaux de Camille et ses amis de lycée. Le résultat est d'un kitsch habile, pas trop ridicule, mais reste en retour assez loin de remplir ses promesses d'humour. Noémie Lvovsky incarne avec naturel une ado des années 80, hélas sans susciter beaucoup d'intérêt pour son personnage.
Les défauts inexcusables du film résident ailleurs, avec au premier plan l'indécision persistante du scénario. Camille cherche à s'intégrer... tout en laissant régulièrement échapper à ses amies qu'elle a déjà 40 ans derrière elle. Rêve-t-elle ce passé (trop) idéalisé ? Dans quelle mesure peut-elle influer sur son avenir ? Autant de règles élémentaires, qui n'ont pourtant pas été fixées ici. J'imagine que la génération précédente est capable de l'excuser, en plus du montage occasionnellement amateur, mais en ce qui me concerne, c'était globalement barbant et maladroit.