Malheureusement, je peine à comprendre l'enthousiasme qui accompagne la sortie du nouveau Woody Allen. Pour l'humour il faudra repasser. Je tourne définitivement la page des expérimentations mal-aimées de To Rome with Love, ici règnent les répliques inoffensives, conventionnelles, pataudes, qui font presque honte au verbe incisif et féroce de ses classiques des années 70 et 80. Vu le lendemain de Ma Loute, c'en est presque gênant. Niveau histoire, Allen n'est pas loin de resservir la même rengaine du milieu artisto-bling et des romances frustrées, si ce n'est qu'il le fait avec plus d'émotions, plus de sincérité que d'habitude (chapeau pour avoir transformé Kristen Stewart en actrice, d'ailleurs). M'enfin, difficile de croire à cette ascension sociale spontanée, il me semble que les deux sphères presque incompatibles de Blue Jasmine étaient bien plus pertinentes sur le sujet. Enfin la photo et les mouvements de caméra sont élégants, mais le montage inégal a tendance à nuire à ces efforts...
Malheureusement, je peine à comprendre l'enthousiasme qui accompagne la sortie du nouveau Woody Allen. Pour l'humour il faudra repasser. Je tourne définitivement la page des expérimentations mal-aimées de To Rome with Love, ici règnent les répliques inoffensives, conventionnelles, pataudes, qui font presque honte au verbe incisif et féroce de ses classiques des années 70 et 80. Vu le lendemain de Ma Loute, c'en est presque gênant. Niveau histoire, Allen n'est pas loin de resservir la même rengaine du milieu artisto-bling et des romances frustrées, si ce n'est qu'il le fait avec plus d'émotions, plus de sincérité que d'habitude (chapeau pour avoir transformé Kristen Stewart en actrice, d'ailleurs). M'enfin, difficile de croire à cette ascension sociale spontanée, il me semble que les deux sphères presque incompatibles de Blue Jasmine étaient bien plus pertinentes sur le sujet. Enfin la photo et les mouvements de caméra sont élégants, mais le montage inégal a tendance à nuire à ces efforts...