Il aurait bien fallu trois protagonistes en moins pour éviter à Motherless Broolyn de s'empêtrer dans une intrigue à la fois trop alambiquée et trop décousue. Les classiques dont le scénario s'inspire s'en seraient d'ailleurs affranchi sans hésitation : de Fritz Lang à Billy Wilder, les enquêtes n'ont jamais importé que pour jouer de la confusion morale du personnage principal. Mais il n'y a ici d'intensité psychologique qu'autour d'Alec Baldwin, qui s'est manifestement épris de son rôle d'Atlas bâtisseur.
Maladroit en noir, le film l'est aussi en néo-noir : qu'il s'agisse de la froideur numérique de sa photographie, ou de l'humour incertain autour du syndrome de La Tourette, je peine à voir en quoi le genre en ressort enrichi. À cheval entre les contraintes de production de l'Hollywood contemporain, l'orgueil de se mesurer à l'âge d'or du cinéma, et une sincère envie de divertir, Edward Norton bredouille et sauve tout juste sa peau.
Il aurait bien fallu trois protagonistes en moins pour éviter à Motherless Broolyn de s'empêtrer dans une intrigue à la fois trop alambiquée et trop décousue. Les classiques dont le scénario s'inspire s'en seraient d'ailleurs affranchi sans hésitation : de Fritz Lang à Billy Wilder, les enquêtes n'ont jamais importé que pour jouer de la confusion morale du personnage principal. Mais il n'y a ici d'intensité psychologique qu'autour d'Alec Baldwin, qui s'est manifestement épris de son rôle d'Atlas bâtisseur.
Maladroit en noir, le film l'est aussi en néo-noir : qu'il s'agisse de la froideur numérique de sa photographie, ou de l'humour incertain autour du syndrome de La Tourette, je peine à voir en quoi le genre en ressort enrichi. À cheval entre les contraintes de production de l'Hollywood contemporain, l'orgueil de se mesurer à l'âge d'or du cinéma, et une sincère envie de divertir, Edward Norton bredouille et sauve tout juste sa peau.