BoJack Horseman

une série de Raphael Bob-Waksberg (2014)

Pendant les deux premières saisons, la coqueluche animée de Netflix me rappelait incessamment Mad Men, retravaillée pour un plus large public sur la base d'un humour rythmé et raisonnablement acide. Ça se regarde très bien, mais ça tenait un peu de la redite, qui plus est affaiblie par le constant second degré qui empêche les éléments dramatiques de remuer en profondeur.

Et puis, pour les deux saisons suivantes, la série trouve sa voix. Le spectacle loufoque parvient à coexister avec l'exploration psychologique de BoJack, Princess Carolyn et Diane. Le fait que je ne tire pas d'enseignement de cette histoire est devenu secondaire par rapport à mon attachement pour ces personnages.