Post-moderne par excellence, Barbara (le film) est sans cesse engagé dans une lutte contre lui-même. Mais une lutte tendre, amoureuse, plutôt un mélange, une fusion. Sujet, acteur et auteur ne font qu'un, ou bien deux, si l'on croit bon de séparer le couple Balibar-Amalric. Un jeu de miroirs infinis capturé sur une seule surface d'écran, inédit non par cet entrelacement des frontières narratives (Irma Vep et, beaucoup plus proche, Les Fantômes d'Ismaël en disent déjà long), mais par son parti pris de plonger le film dans ce multiplexage hypnotique dès les premières scènes, sans besoin ni envie de construire de gradation. Alvéolée, fractale, une œuvre comme celle-ci condamne d'emblée mes tentatives de déconstruction, tout en m'invitant à me lover en elle.
Post-moderne par excellence, Barbara (le film) est sans cesse engagé dans une lutte contre lui-même. Mais une lutte tendre, amoureuse, plutôt un mélange, une fusion. Sujet, acteur et auteur ne font qu'un, ou bien deux, si l'on croit bon de séparer le couple Balibar-Amalric. Un jeu de miroirs infinis capturé sur une seule surface d'écran, inédit non par cet entrelacement des frontières narratives (Irma Vep et, beaucoup plus proche, Les Fantômes d'Ismaël en disent déjà long), mais par son parti pris de plonger le film dans ce multiplexage hypnotique dès les premières scènes, sans besoin ni envie de construire de gradation. Alvéolée, fractale, une œuvre comme celle-ci condamne d'emblée mes tentatives de déconstruction, tout en m'invitant à me lover en elle.