Je sais pas si ce film *nippo-polonais* (autant l'écrire, c'est sans doute la seule occasion de toute ma vie) fait sens d'un bout à l'autre, mais je suis certain de ne pas avoir fait beaucoup d'efforts d'interprétation tellement c'était morose et misanthrope.
Au niveau de la photo grise ou sépia et des décors spectraux, bien sûr, mais surtout au niveau de l'histoire. Un genre d'exhortation à fuir la réalité et se réfugier dans la fiction. Nope. Déjà parce que la fiction dans Avalon est assez repoussante (FPS glacial puis un graal qui n'est même pas révélé... c'est vendre du vent) mais aussi parce qu'elle a la possibilité d'être permanente, ce qui ne trouve juste aucun écho à la vraie vie. Faut savoir rester pragmatique et garder conscience des limites de la fiction, en tout cas aujourd'hui on ne peut pas se payer le luxe de s'abstraire complètement de la réalité...
Les histoires qui tournent autour des univers virtuels, d'habitude ça me botte, mais là c'était ennui plus gêne. Si Mamoru Oshii (et son public) fantasment tellement sur du virtuel, qu'ils tâchent d'injecter un peu de leurs passions dans leur quotidien au lieu de cracher dessus. Le virtuel est un complémentaire du réel, c'est malsain d'y voir un refuge autonome et miraculeux.
Je sais pas si ce film *nippo-polonais* (autant l'écrire, c'est sans doute la seule occasion de toute ma vie) fait sens d'un bout à l'autre, mais je suis certain de ne pas avoir fait beaucoup d'efforts d'interprétation tellement c'était morose et misanthrope.
Au niveau de la photo grise ou sépia et des décors spectraux, bien sûr, mais surtout au niveau de l'histoire. Un genre d'exhortation à fuir la réalité et se réfugier dans la fiction. Nope. Déjà parce que la fiction dans Avalon est assez repoussante (FPS glacial puis un graal qui n'est même pas révélé... c'est vendre du vent) mais aussi parce qu'elle a la possibilité d'être permanente, ce qui ne trouve juste aucun écho à la vraie vie. Faut savoir rester pragmatique et garder conscience des limites de la fiction, en tout cas aujourd'hui on ne peut pas se payer le luxe de s'abstraire complètement de la réalité...
Les histoires qui tournent autour des univers virtuels, d'habitude ça me botte, mais là c'était ennui plus gêne. Si Mamoru Oshii (et son public) fantasment tellement sur du virtuel, qu'ils tâchent d'injecter un peu de leurs passions dans leur quotidien au lieu de cracher dessus. Le virtuel est un complémentaire du réel, c'est malsain d'y voir un refuge autonome et miraculeux.