Au hasard Balthazar

un film de Robert Bresson (1966)

vu le 10 novembre 2015 au Champo

Classique mon cul. Je suis sorti au bout d'une heure, après des miracles d'abnégation.

Tout le monde fait la gueule, tout le monde joue plus faux que dans n'importe quel film de la Nouvelle Vague, tous les persos sont des salauds doublés d'abrutis, et Bresson n'accorde sa bénédiction mégalomaniaque qu'à un âne. Quel imbécile. Ca se veut ultra authentique, mais c'est encore plus téléphoné et grotesquement misanthrope que le Pialat que j'avais vu, Nous ne vieillirons pas ensemble. Et par-dessus tout, le rythme est neurasthénique et il n'y a aucun sujet, juste le vague et débile poncif "toute la misère du monde".

Le pire exemple de truc désincarné, poussiéreux et à enterrer, élevé au rang de film important par des naïfs qui croient que plus on est sérieux et chiant, plus on est intelligent.

Bresson, plus jamais.