Une esthétique du spleen adolescent, capturée dans un choral morfal. Shunji Iwai reste encore attaché à quelques éléments narratifs poussifs (harcèlement, viol, suicide...), ce qui le force à rallonger son scénario au point de frôler la fresque indigeste. Dommage car la recherche déployée pour parvenir à cette mise en scène, quoique désorientante et anxieuse, est un véritable accomplissement.
Une esthétique du spleen adolescent, capturée dans un choral morfal. Shunji Iwai reste encore attaché à quelques éléments narratifs poussifs (harcèlement, viol, suicide...), ce qui le force à rallonger son scénario au point de frôler la fresque indigeste. Dommage car la recherche déployée pour parvenir à cette mise en scène, quoique désorientante et anxieuse, est un véritable accomplissement.