Entre SF d'anticipation et post-apo, voilà une belle surprise. L'histoire d'un gang de gamins philippins, qui vivent dans une décharge, incarnant un genre de trash new rave aussi fascinant que dérangeant. Il y a des bouts de Clockwork Orange là-dedans, mais aussi de Il est difficile d'être un dieu. En effet, pour plus d'une scène, on est tenté de croire que la narration n'est qu'une excuse pour se livrer à des plan-séquences un peu sauvages mais étonnamment complexes, compte tenu des moyens du bord. C'est donc à moitié un grand spectacle rafraîchissant (mieux encore que District 9 à son époque), à moitié un brûlot social horrifié par le peu de perspectives de la jeunesse philippine actuelle. Contrairement à l'épopée de Guerman cela dit, le tour de manège de Khavn dure moins d'1h30 et évite d'agiter des trucs flous au premier plan, donc rassurez-vous, ça donne pas la nausée.
Entre SF d'anticipation et post-apo, voilà une belle surprise. L'histoire d'un gang de gamins philippins, qui vivent dans une décharge, incarnant un genre de trash new rave aussi fascinant que dérangeant. Il y a des bouts de Clockwork Orange là-dedans, mais aussi de Il est difficile d'être un dieu. En effet, pour plus d'une scène, on est tenté de croire que la narration n'est qu'une excuse pour se livrer à des plan-séquences un peu sauvages mais étonnamment complexes, compte tenu des moyens du bord. C'est donc à moitié un grand spectacle rafraîchissant (mieux encore que District 9 à son époque), à moitié un brûlot social horrifié par le peu de perspectives de la jeunesse philippine actuelle. Contrairement à l'épopée de Guerman cela dit, le tour de manège de Khavn dure moins d'1h30 et évite d'agiter des trucs flous au premier plan, donc rassurez-vous, ça donne pas la nausée.