Débarrassé de ses histoires de gangster (finalement consensuelles pour le cinéphile moderne), comme Scorsese brille à jouer la comédie ! Le travaillé The Wolf of Wall Street passe pour laborieux en face de After Hours. Fougue, spontanéité et équilibre, le récit regorge de connexions cachées sans jamais enrayer le calvaire grotesque et fascinant du personnage principal. Entre la mise en scène outrée et l'onirisme latent, c'est comme si Dupieux avait été ramené dans les 80s pour y tourner un de ses plus savoureux délires. J'avais snobé la sortie en salles il y a quelques mois, c'était peut-être passer à côté de mon film préféré du bonhomme...
Débarrassé de ses histoires de gangster (finalement consensuelles pour le cinéphile moderne), comme Scorsese brille à jouer la comédie ! Le travaillé The Wolf of Wall Street passe pour laborieux en face de After Hours. Fougue, spontanéité et équilibre, le récit regorge de connexions cachées sans jamais enrayer le calvaire grotesque et fascinant du personnage principal. Entre la mise en scène outrée et l'onirisme latent, c'est comme si Dupieux avait été ramené dans les 80s pour y tourner un de ses plus savoureux délires. J'avais snobé la sortie en salles il y a quelques mois, c'était peut-être passer à côté de mon film préféré du bonhomme...