[NB : j'ai pas mal nuancé mes réserves depuis la rédaction du commentaire ci-dessous]
Zut. Charlotte Rampling et Tom Courtenay ont une super présence à l'écran, une belle et venimeuse alchimie, et le grain de l'image les rend encore plus magnifiques. De façon générale, Andrew Haigh fait preuve de goût et d'habileté dans sa mise en scène. Mais l'histoire empêche d'apprécier ces efforts à leur juste mesure. Le scénario tourne et vire dans la premier moitié du film sans laisser comprendre vers quoi il veut se diriger, ni même s'il veut montrer quoi que ce soit. Arrivé à la dernière demi-heure, on constate avec le recul la mise en place d'un psychodrame un peu ridicule, plutôt irrationnel et forcé (cette histoire de grossesse, c'est vraiment la cerise sur le gâteau, pff). Haigh signe alors un dernier acte excessivement pessimiste, faisant passer le personnage de Courtenay pour un mastermind machiavélique dans un hors-sujet aberrant. Un sacré faux pas.
[NB : j'ai pas mal nuancé mes réserves depuis la rédaction du commentaire ci-dessous]
Zut. Charlotte Rampling et Tom Courtenay ont une super présence à l'écran, une belle et venimeuse alchimie, et le grain de l'image les rend encore plus magnifiques. De façon générale, Andrew Haigh fait preuve de goût et d'habileté dans sa mise en scène. Mais l'histoire empêche d'apprécier ces efforts à leur juste mesure. Le scénario tourne et vire dans la premier moitié du film sans laisser comprendre vers quoi il veut se diriger, ni même s'il veut montrer quoi que ce soit. Arrivé à la dernière demi-heure, on constate avec le recul la mise en place d'un psychodrame un peu ridicule, plutôt irrationnel et forcé (cette histoire de grossesse, c'est vraiment la cerise sur le gâteau, pff). Haigh signe alors un dernier acte excessivement pessimiste, faisant passer le personnage de Courtenay pour un mastermind machiavélique dans un hors-sujet aberrant. Un sacré faux pas.